JOURNÉE MONDIALE DE L’ENFANCE : Et si on apportait la lumière de vie là où elle manque souvent ?
Une journée, une voix, un combat
Illustration: UNICEF Côte d'IvoireChaque 20 novembre, le monde s’arrête un instant pour poser les yeux enfin sur ceux qu’on a de plus cher au monde: les enfants.
Cette Journée Mondiale de l’Enfance, portée par l’UNICEF, n’est pas qu’un simple rappel, c’est un cri. Un cri coloré et lumineux pour les droits bafoués, les enfances volées et les avenirs compromis.
En Côte d’Ivoire, ce combat est plus que jamais d’actualité. Oui, beaucoup d’avancées ont été réalisées. Mais non, tous les enfants ne sont pas encore libres, protégés et épanouis.
Et dans ce combat collectif, une question me vient à l'esprit : Qui pense aux enfants hospitalisés, couchés à l'hôpital ?
Ceux qui vivent entre les murs blancs d’un hôpital. Ceux que la maladie cloue à un lit pendant que les autres courent. À ces petits guerriers silencieux, j’aimerais offrir un moment. Un moment vrai. Mon rêve pour cette JME ? Une action au chevet des enfants malades, dans les services pédiatriques pour partager, aimer et apaiser.
Plus de raison de vaincre
Illustration: UNICEF Côte d'IvoireImaginez…
Une salle d’hôpital soudain animée par des éclats de rire. Des crayons de couleurs, des ballons colorés, des voix douces lisant des histoires aux couleurs d’espoir. Des visages fatigués qui s’illuminent à la vue d’un dessin, d’un ballon, d’un jeu improvisé. Des mains tendues, non pour soigner, mais pour caresser l’âme. Un petit garçon en pyjama d’hôpital qui murmure « merci » après un coloriage. Une petite fille chauve à cause du traitement, qui retrouve le sourire en découvrant une marionnette à son nom.
Ce ne serait pas une fête. Ce serait une respiration, une promesse murmurée : "Tu n’es pas seul."
Pourquoi un tel moment compte ?
Illustration: UNICEF Côte d'Ivoire
Parce qu’au-delà des médicaments, les enfants ont besoin d’amour. Parce que le jeu est une thérapie, la tendresse est un soin et la présence est un remède.
Une telle journée, c’est leur rappeler qu’ils restent des enfants, malgré les perfusions, les diagnostics et les nuits sans sommeil. C’est aussi un geste de justice émotionnelle : donner à ceux qui n’ont pas eu la chance d’être dehors, de goûter, eux aussi, à la chaleur de la JME. Ce geste, aussi simple soit-il, peut marquer un cœur à jamais. Il peut redonner du courage à un parent, de la force à un enfant et du sens à notre propre humanité.
Et si on le faisait, pour de vrai ?
Je ne rêve pas grand, je rêve juste. Je rêve d’un geste vrai, d’une action qui touche là où on ne regarde pas.
Et si, cette année, nous choisissions d’apporter la Journée Mondiale de l’Enfance là où elle n’arrive pas très souvent ?
Et si on entrait ensemble dans ce service pédiatrique, les bras remplis de vie et le cœur rempli de respect ?
Je vous invite à faire plus qu’applaudir ce rêve. Je vous invite à le vivre. Avec moi, avec eux.



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